Le monde subit une évolution importante due en grande partie à l’évolution individuelle de certaines nations. Le Qatar, en moins de cinq décennies, est devenu l’un des pays les plus riches du monde. Quels sont les facteurs ayant conduit à une telle prouesse ?
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La découverte et la production de pétrole
Avant sa fulgurante ascension, le Qatar était une nation dont la majeur partie du PIB provenait de la pêche. De l’année 1900 à 1920, le Qatar a dû traverser une multitude de problèmes, notamment l’abandon de ses deux commerces clé. Il s’agit principalement de la pêche et de la vente de perles. Les dix années qui ont suivi étaient marquées par une énorme pauvreté. Ce n’est qu’en 1939 que fut découvert un gisement de pétrole dans la contrée de Dukhān.
Les différents conflits et difficultés successives découlant de la Seconde Guerre Mondiale, entraînent le retard de l’exploitation de ce gisement. À partir de 1951, le Qatar se lance dans l’exploitation massive du pétrole et enregistre une production journalière de près de 46 000 barils. Ce qui équivaut à un fond total de 4,2 milliards, qui seront utilisés pour enclencher la naissance d’une nouvelle nation.
Le processus débutera par la création simultanée d’écoles, d’hôpitaux et plus important des usines, comme les centrales électriques. Le bon fonctionnement des différentes usines a permis de mettre à la disposition de tous, les premiers modèles de téléphones. L’évolution se poursuivra jusqu’en 1960 au travers de l’explosion des recettes pétrolières conduites par l’instauration du gouvernement Al-Thani.
Son indépendance
Ce n’est qu’après 11 ans de son expansion pétrolière que la nation du Qatar réclama son indépendance et son détachement officiel de la Grande-Bretagne, c’est-à-dire en 1971, puis l’année d’après, un coup d’état fût orchestrer par le fils d’Ahmad bin Ali pour la prise du pouvoir. Cette prise de pouvoir forcée a été bénéfique pour le développement du pays.
Le contrôle du pays par le père était concentré sur l’enrichissement exclusif du patrimoine familial. Une chose à laquelle a mis terme Khalifa ben Hamad, en recentrant les richesses du pays sur le développement des infrastructures. Le bien-être social se fit ressenti en un rien de temps, grâce aux énormes financements dans le secteur social.
Le pays jouit d’une énorme renommée, à travers l’exploitation simultanée du gaz et du pétrole. Selon des politologues, les réformes adoptées par le fils seraient à la base une initiative du père.
L’histoire du gaz
Notons que la plus grande découverte de gisement de gaz naturel a été effectuée du côté du Qatar, précisément à North Dome. L’exploitation du pétrole a certes été profitable, mais il arrivait qu’elle rencontre des déclins au cours de certaines périodes. Les crises pétrolières successives plongèrent le pays dans une grande dépression dans les années 1980.
Face à cela, certains responsables jugèrent insuffisants les différentes réformes de l’émir Khalid bin Hamad, ce qui conduisit à un nouveau coup d’état. Le Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani qui une fois au pouvoir se consacra à l’accélération de l’exploitation du gaz. L’accroissement intensif du niveau de production permet de déboucher sur une commercialisation du gaz sous une toute nouvelle forme.
Ceci permettra au Qatar de conclure des partenariats avec des géants du domaine, dont précisément quatorze usines de renommée. Ce partenariat apportera plusieurs avantages au développement économique du Qatar. Dont la reprise de sa croissance pétrolière et son classement parmi les plus grands pays producteurs de gaz naturel.
Le pouvoir d’achat et la coupe du monde
Conscient d’une potentielle dépendance à un seul et unique secteur, le Qatar s’est alors concentré sur sa diversification économique. Le principe était de procéder à la création progressive d’infrastructures pour l’intérêt d’une communauté issue d’autres frontières. Comme des écoles pour des ressortissants américains ou autres pays européens. On observe aussi la construction de centre de recherche pour le développement éducatif.
En 2003, suite à l’instauration d’Éducation City, le Qatar créa le Qatar Investment Authority (QIA), dont la mission est de réunir tous les revenus provenant des deux exploitations. Ils permettront de financer des firmes automobiles comme Volkswagen et Barclays. Cette extériorisation ne concerne pas que l’automobile, des mesures sont prises pour renforcer l’intéressement de gros investisseurs.
Ainsi, le Qatar arrive à concurrencer des régions situées au golfe comme Dubaï. La mise sur pied du Qatar Financial Center Authorithy (QFCA), permettra de faire naître dans le pays des secteurs de gestions de créances et des petites compagnies d’assurances.
A tout cela subsiste un événement qui permettra au monde de se rendre compte de l’énorme potentiel économique du Qatar. L’organisation de la coupe du monde de 2010, dont était chargé le Qatar, entraîna de grandes polémiques. Plusieurs personnes et États influents l’accusèrent de corruption et d’autres mots. Cette image désolante, qui était rattachée au Qatar, renforça leur détermination à faire les choses bien. Cela ne suffit pas, car finalement, l’Afrique du Sud fut désignée à la place du Qatar pour organiser l’événement. Cette situation permit toutefois au Qatar de réunir d’énormes ressources.
En somme, des situations heureuses comme malencontreuses ont participé au classement du Qatar, parmi les pays les plus riches du monde.