L’histoire de Donald Trump

Considéré comme l’un des présidents les plus controversés des États-Unis d’Amérique, Donald Trump est sans aucun doute une personnalité qui a marqué les esprits. Par sa gouvernance ferme et atypique, il a laissé son empreinte dans l’histoire politique américaine. Voici l’histoire de Donald Trump.

Ses origines

De son vrai nom, Donald John Trump, Donald Trump est né le 14 juin 1946. Il est issu d’une famille relativement aisée qui possède une entreprise immobilière nommée The Trump Organization.

Éducation et parcours

Il a reçu une éducation stricte grâce à son passage à l’académie militaire. Cela lui a permis de décrocher sans grand mal son diplôme en économie à la fin de son cursus à la Wharton School of Finance de l’université de Pennsylvanie.

L’affaire familiale étant transmise de père en fils, Donald Trump rejoint l’entreprise de ses parents. Guidé par son père qui lui sert de mentor, il a montré son talent et ses compétences exceptionnelles. Ce parcours a abouti à la construction de son premier gratte-ciel en 1983. Il l’a modestement baptisé “la Trump-Tower”.

Un don pour les affaires

Très doué pour les affaires, Donald Trump multiplie les succès et les immeubles de luxe. Il est aussi propriétaire de casinos et de terrains de golf. Néanmoins, le monde des affaires est un monde cruel et il l’apprendra à ses dépens. En 1990, les États-Unis sont frappés d’une crise immobilière sans précédent. Donald Trump se retrouve alors avec des dettes s’élevant à plusieurs milliards de dollars. Même si la situation semblait désespérée, il réussit à s’en sortir.

En 2005, il connaît sa seconde grande crise. Celle-ci est liée à ses casinos. Il réussit dans ce cas aussi à s’en tirer en minimisant les dégâts. À la suite de cet épisode, il diversifie encore plus ses activités. C’est ainsi que son groupe investit dans les prêts-à-porter et même la formation professionnelle.

Sa carrière politique

En plus d’être investisseur, promoteur immobilier, acteur et écrivain, Donald Trump s’intéressait aussi à la politique. Dans ce sens, il s’est progressivement forgé une identité politique.

Les partis politiques

Le parcours politique de Donald Trump s’avère être mouvementé. En 1987, il intègre le Parti républicain et soutient Ronald Reagan. Il y demeure jusqu’en 1999. Il rejoint ensuite le Parti de la réforme des États-Unis d’Amérique. Il y reste pendant près de deux ans et finit par décider que leur collaboration est infructueuse. Il revient donc du côté des démocrates en 2001.

Cette fois, il y restera plus longtemps et ce n’est qu’en 2009 qu’il changera à nouveau de camp pour revenir au sein des républicains. Pendant ses allers-retours entre démocrates et républicains Trump a plusieurs fois eu l’occasion de se présenter pour le poste de président des États-Unis.

La route vers la présidence

En 1988, après le succès de son livre, Donald Trump envisage de se présenter à la présidentielle. Son idée de départ était d’être accompagné par Oprah Winfrey comme vice-présidente. Cependant, il finit par abandonner cette idée. Il manqua ainsi l’occasion qui lui était donnée d’être le vice-président de Georges Bush, vainqueur du scrutin à ce moment.

Pendant l’année 2011, Donald Trump entretient une polémique au sujet des origines et des compétences du Président Barack Obama. Cela lui permettra d’augmenter grandement ses chances lors des prochaines présidentielles. C’est ainsi que finalement en 2016, Donald Trump devient le 45e président des États-Unis le 8 novembre 2016

Sa gouvernance

La gouvernance de Donald Trump n’a pas été de tout repos.

Un début mitigé

En raison de plusieurs propos misogynes qu’il a tenus, Donald Trump fait face à de grandes manifestations de protestations quelque temps après son investiture. Il s’agit notamment de la marche des femmes qui a réuni presque un million de personnes. La situation est devenue inquiétante lorsque des mouvements similaires ont éclaté dans 70 autres pays.

Mis à part le record de manifestations battu lors de son investiture, la gouvernance de Donald Trump a aussi été marquée par un autre état de fait. Les hauts fonctionnaires de son administration ont été nommés très tardivement. En juin 2017, seulement 123 des 558 postes étaient attribués. Il faut aussi noter que son temps en tant que Président des États-Unis est marqué par le plus grand nombre de départs de la maison blanche. En effet, entre janvier et juin 2017, 12 personnes ont démissionné de leurs postes.

Des indicateurs favorables

Il faut noter que pendant ses débuts, l’économie américaine a le vent en poupe. Les indices boursiers étaient en hausse tandis que le chômage a nettement reculé. Cela va à son avantage, car il a fait de l’économie son cheval de bataille. Vous avez par exemple le Dow Jones qui représente l’indice boursier de référence qui a connu une augmentation de 30 %. Le salaire des ouvriers qui connaît également une nette amélioration. Cette situation économique favorable s’est étendue jusqu’en 2019 où le chômage a atteint un pourcentage inédit : celui de 3,6 %.

Sa controverse

Si le mandat de Donald Trump a été salué du point de vue de son administration, il reste un personnage fortement controversé. Il est en effet difficile de passer sur ses succès sans faire fi de ses manquements.

Ses opinions jugées racistes, les violences policières sous son mandat et son manque évident de diplomatie ont participé à sa forte dépréciation auprès de l’opinion publique. Cet état de choses a aussi causé la fragilisation des relations entre les USA et certains pays. Ainsi, à sa fin de mandat, il quitte la Maison Blanche avec une cote de popularité moyenne de 41 %. Cette dernière est la pire enregistrée depuis l’administration Truman, pourtant fortement jugée comme impopulaire.